jeudi 31 mars 2011

L'hourloupe.



Mes filles s'hourloupent  chez Jean Dubuffet :





Quand Jean Dubuffet aborde le cycle de L'Hourloupe en 1962, il a 61 ans et peint depuis vingt ans. Il vit entre Paris, Vence et le Touquet. Après son importante rétrospective au Musée des Arts décoratifs à Paris (1960), il prépare celle qui se tiendra au Museum of Modern Art à New York (1962).
Temps de faire le point sur les travaux passés : " Il y a dans toutes mes peintures deux vents contraires qui soufflent, l'un me portant à outrer les marques de l'intervention et l'autre, à l'opposé, qui me porte à éliminer toute présence humaine ... et boire à la source de l'absence. " Le cycle des Matériologies s'achève...Temps de revenir, avec Paris Circus, à la célébration de l'humain, aux fêtes urbaines de la rue...Temps de revoir l'Art brut, dont la collection est installée au 137, rue de Sèvres après un séjour de plus de dix ans aux Etats-Unis.
C'est de cet état d'esprit que va naître en juillet 1962, L'Hourloupe, le cycle le plus long et le plus original du travail de Dubuffet qui se terminera en 1974.
" Le mot Hourloupe était le titre d'un petit livre publié récemment et dans lequel figuraient, avec un texte en jargon, des reproductions de dessins aux stylo-billes rouge et bleu. Je l'associais, par assonance, à " hurler ", " hululer ", " loup ", " Riquet à la Houppe " et le titre " Le Horla " du livre de Maupassant inspiré d'égarement mental. "

1 commentaire:

Cécile a dit…

Charlote, moi aussi j'aime bien l'hourloupe. comme ta Violette et ta Prudence.
tu es déjà allée au musée d'art brut de Lausanne ? (collection Dubuffet) Il est très étonnant, très émouvant et très beau !
J'aimerais voir celui de Lille, tout neuf (collection Aracine).
Parisienne, je fais en sorte de ne manquer aucune exposition d'art brut à la Halle St Pierre.